Auteur : faut-il utiliser un nom d’emprunt ?

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel article, aujourd’hui j’aimerais aborder le sujet épineux du nom d’emprunt, ou plus poétiquement pour les auteurs : un nom de plume.

Question fondamentale de la vie d’un auteur, sous quel nom signer son œuvre ? Certains ont fait le choix de signer sous un nom d’emprunt par envie, mais parfois aussi par nécessité.

Qu’est-ce qu’un nom d’emprunt ?

C’est un pseudonyme que la personne utilise pour exercer une activité sous un autre nom  que le sien. La plupart du temps, ces noms sont utilisés dans les milieux artistiques (comme la musique, le cinéma, ou la littérature).

Pourquoi utiliser un nom d’emprunt ?

Il y a plusieurs raisons qui poussent les gens à utiliser un nom d’emprunt. Parfois ce n’est qu’une question d’esthétique, tandis que pour d’autre il a s’agit d’une manière de faire sa place dans un milieu difficile.

Un nom imprononçable, trop long, à l’orthographe compliquée ou encore difficile à porter, ce sont des raisons courantes pour estimer devoir signer sous un autre nom. En cherchant un exemple, je suis tombé sur un auteur, Roger Vercel, qui a choisi de ne pas signer sous son véritable nom : Roger Cretin. On peut également citer le poète Guillaume Apollinaire : Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky. Entre Kostrowitzky et Apollinaire, on voit clairement lequel est le plus facile à retenir pour les lecteurs.

Les préjugés de la société ou encore l’envie de dissocier ses activités peuvent aussi en être la cause. Imaginez-vous être l’auteur d’histoires érotiques, dans certains milieux professionnels cela peut être un critère de jugement (vive l’ouverture d’esprit…).

Il y a aussi le cas de femmes écrivant sous un pseudonyme masculin, ça a été le cas notamment pour que les femmes des siècles précédents puissent s’imposer dans un monde très masculin. La plus célèbre en France est certainement George Sand, de son vrai nom Amantine  Dupin.

Plus actuel bien qu’éloigné géographiquement, on peut citer la mangaka Hiromi Arakawa (Fullmetal Alchemist) qui a fait le choix de changer son prénom en Hiromu (masculin) afin que certains lecteurs ne refusent pas ses oeuvres.

Mon cas.

Je me suis longuement posé la question. Dois-je dissocier ma vie et mes écrits ? Changer de nom ? Opter pour un prénom moins compliqué ? Même si ça m’agace, je rigole toujours quand je me retrouve à épeler mon prénom et qu’on me demande si je suis sûr de l’orthographe, ce qui est plutôt fréquent.

Après beaucoup de réflexion, j’ai trouvé ma solution. Je ne dissocierais pas puisque l’écriture est une partie importante de ma vie. Il y a une part de fierté qui entre en compte, quand vous créez quelque chose (qu’importe la chose) vous êtes fière de dire « c’est moi qui l’ai fait ».

Concernant l’orthographe, je me suis dit que ce n’était pas à moi de m’adapter, mais aux autres de s’y habituer (avec l’espoir fou qu’on ne me demande plus dix fois de l’épeler). Quant au nom, j’ai simplement ajouté le nom de naissance de ma mère.

Johnathane Hoctor-Anger, je trouve que ça sonne bien.

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2 réflexions sur « Auteur : faut-il utiliser un nom d’emprunt ? »

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