« Lux in Tenebris » par Amy Mackenzie

Bonjour les amis !

Aujourd’hui on se retrouve pour partir à l’aventure avec un groupe de jeunes adultes devant protéger un cube ! Dis comme cela, ça peut paraître curieux, mais laissez-moi quelques instants pour vous en parler plus en détail. D’accord ? En route pour « Lux in tenebris » de l’autrice Amy Mackenzie !

Le synopsis.

Enfant, on apprend la différence entre réalité et fiction, histoire et légende, vérité et mythe. Mais, si tout ceci n’était qu’une question de croyance. Imaginez un étudiant tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Nommez-le gardien d’un étrange cube en bois. Demandez-lui de passer une série d’épreuves improbables. Et espérez qu’il ne foire pas tout. Mon nom est Ryder Pearce et croyez-le ou non, ceci est mon histoire.



L’histoire.

Tout commence avec l’attaque de la bibliothèque du Trinity College de Dublin où Ryder Pearce est assistant pour un imbuvable patron (qu’il aime bien malgré tout) du nom de James Wild.  Sous la direction de Carry (alias la fausse Audrey Hepburn), des mercenaires armés fouillent les lieux à la recherche d’un objet bien particulier : une boite en bois avec des gravures en or et métal. Ne trouvant rien, Carry ordonne à ce qu’on lui amène Wild pour lui faire subir un interrogatoire, mais Ryder intervient, craignant pour la vie de son patron. Il accompagne alors l’un des attaquants dans le bureau de Wild pour lui remettre la boite en question. Profitant de l’agitation provoquée par les forces de l’ordre qui allait entrer dans la bibliothèque, Ryder donna la boite à l’homme et s’enfuit avec un mystérieux cube de bois qui était rangé avec la boite. C’est ainsi que l’aventure de Ryder commença.

Fuyant la bibliothèque, Ryder se réfugia dans son appartement où Madison, sa colocataire et meilleure amie (bien qu’ils soient diamétralement différents, et ce n’est pas un couple), l’attendait de pied ferme, furieuse et terrifiée par les événements. Ensemble ils contactèrent Aiden, le parrain de Ryder, pour le rassurer sur sa situation. Au cours de la discussion, ils s’interrogèrent tous trois sur ce cube pour lequel des gens venaient de perdre la vie. Avec une description de l’objet, Aiden se mit en tête de faire des recherches à son sujet.

La nuit suivante, Ryder rencontra (dans ce qu’il prit au départ pour un rêve) un oiseau mécanique du nom de Call. L’oiseau expliqua alors à Ryder qu’il est devenu le gardien de la clé qui mène au Jardin, lieux où vont les âmes des morts, mais cette dernière n’est pas complète.  Pour éviter que des vivants puissent pénétrer le lieu, « ils » (ne demandez pas qui est ce « ils », Call ne peut pas le dire) ont fragmenté la clé en quatre parties. Pour les récupérer, il y a quatre épreuves à passer. Épreuves auxquelles Ryder va pouvoir accéder grâce au cube. Sa mission semble simple ; protéger le cube, passer les épreuves, réunir ainsi la clé et la restituer au Jardin. Mais entre les épreuves qu’aucun humain n’a jamais réussi et Carry qui fera tout pour récupérer ce précieux objet. La mission risque d’être bien plus délicate que prévu.

Mon avis.

L’idée de cette aventure est intéressante. Ryder va entraîner, malgré lui, Madison et son demi-frère (Jared) ainsi qu’une correspondante américaine de cette dernière : Skyla, dans la quête des épreuves.
Dans son récit, en plus de jouer avec ses personnages en leur faisant passer des épreuves sinueuses, Amy Mackenzie s’amuse avec certains mythes comme les légendes arthuriennes, mais aussi une réinvention de l’histoire de Roméo et Juliette, une agréable parenthèse qui nous est offerte via le personnage de Skyla.

Les chapitres sont divisés de sorte que l’histoire nous soit racontée par chacun des personnages, ce qui permet d’apporter leurs points de vue respectifs. C’est une chose qui va donner des changements de dynamiques intéressants. Même si ces changements sont clairement définis, ils peuvent apporter des confusions quand ils surviennent dans l’action d’une scène, cela m’est arrivé quelques fois au cours de ma lecture de devoir reprendre le passage précédent…

Certains passages auraient mérité d’être plus approfondis pour éviter qu’on se demande ce qu’il s’est passé, pour donner un exemple (sans spoiler vous me connaissez) à un moment de l’histoire il y a une course-poursuite en voiturette de golf et il y a une transition étrange avec un bunker, je n’ai pas tout compris à cette scène.

Il y a néanmoins un gros problème qui gâche toute cette créativité qu’Amy Mackenzie nous offre ici : la correction.
Il y a beaucoup d’erreurs dans le texte, des mauvaises conjugaisons, des mots manquants, des mots qui ne sont pas les bons (« lançant » au lieu de « laissant », pour donner un exemple) et qui rendent les phrases incompréhensibles. La relecture a été survolée, c’est vraiment dommage parce que ces nombreuses fautes nuisent au plaisir de lire cette histoire et ça va forcément en décourager plus d’un.



Ma conclusion.

Je dirais que malgré une histoire originale et prometteuse, on peut vite passer à côté de ce livre à cause des défauts mentionnés plus haut. C’est vraiment dommage.

En l’état, il m’est impossible de vous recommander ce livre. J’espère sincèrement qu’une nouvelle version retravaillée verra le jour et que cette fois je pourrais véritablement vous inviter à découvrir l’histoire de Ryder et ses amis.


Carte d’identité du livre.

Titre : Lux in tenebris
Autrice : Amy Mackenzie
Edition : auto-édition
Parution : février 2019
ISBN : 978-1793135292
Nombre de pages : 394
Obtention : service presse (?)

Disponible en ebook et papier.

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