« 77 Assassins » par Henri Duboc

Bonjour chers amis !

Comme annoncé dans ma dernière chronique (« Tsahan » par Alex Parker) on se retrouve aujourd’hui pour découvrir le thriller surnaturel « 77 Assassins » un roman écrit par Henri Duboc et récemment publié par la maison d’édition Beta Publisher !

L’auteur

Henri Duboc est médecin des hôpitaux à l’APHP, maitre de conférence à l’Université de Paris, et chercheur à l’INSERM.

Titulaire d’un double doctorat en médecine et en neurosciences, ancien élève de Sciences Po Paris, il publie ici son sixième roman.

Biographie issue du livre.

Synopsis.

Je m’appelle Damien Hachett : 34 ans, légiste et, à peine sorti de ses diplômes, catapulté médecin-chef à l’Institut Médico-Judiciaire.
Tard le soir, entre deux macchabées carbonisés ou livrés coupés en morceaux dans un joli paquet cadeau, j’écris aussi des bouquins.
Jusqu’à ce qu’une nuit, mon plus vieux lecteur, à qui j’ai dédicacé le 77ème exemplaire de mon premier roman, m’attende sagement sur ma table d’autopsie.
Bien… et maintenant, que les ennuis commencent !



L’histoire.

Il n’est pas facile d’être légiste à Paris, et encore moins quand on se retrouve à la tête du service après le décès soudain du Grand Chef, le mentor, le professeur Lebranque.
Mais Lebranque a beau être mort, les cadavres ne s’arrêtent pas pour autant d’arriver sur les tables de l’Institut Médico-Judicaire ! Et désormais, c’est à Damien d’assumer la lourde tâche de répondre aux questions auxquelles les collègues de l’IMJ ne comprennent rien.

C’est le cas de cette nuit de décembre 2014 où il fut appelé par son collège Barnabé pour un cadavre qui vient d’arriver, un mort VIP qui n’est autre que monsieur Kervaillant, le maire de la ville de Fougères.
Fougères, une ville bretonne que Damien Hachett connait bien pour y avoir passé son enfance, et pour y avoir fait sa dernière séance de dédicace, alors âgé de vingt-deux ans, pour son premier roman « Octet Noir ».
Mais c’est à un souvenir bien plus récent que les deux collègues se réfèrent bien vite, car dans le corps de monsieur Kervaillant se trouve la même bouille blanche qui fut retrouvée lors de l’autopsie du Professeur Lebranque. Une autopsie gérée par Damien qui n’a malheureusement pas pu donner d’explication à cette étrange mixture…

Bouillie blanche avalée et bout des doigts colorés en jaune, voilà une similitude inattendue qui laisse présager le pire. L’affaire Kervaillant ne passant pas inaperçue aux yeux des pontes du gouvernement, le Professeur Husse, grande sommité parmi les légistes, est alors parachuté à Paris pour prendre la direction de l’IMJ.
Cela aurait pu être l’occasion pour Damien de lever le pied, mais ce n’est pas son genre. De plus, quelque chose l’intrigue dans cette énigme macabre tandis que les morts s’enchainent rapidement à l’échelle du pays.

Mon avis.

Quand j’ai vu passer ce livre dans ma newsletter, la mention « ovni littéraire » m’a sauté aux yeux. Quoi de mieux pour attirer la curiosité du lecteur ? J’ai aussitôt sauté sur l’occasion de lire cet ouvrage, et franchement, ce fut une excellente décision !

« C’est l’histoire d’un mec dans une morgue », commencer la blague ainsi n’augure pas un fou rire, et pourtant ce livre a un humour qui lui est propre. Un humour décalé, parfois morbide, mais drôle ! Humour et meurtres, c’est un cocktail étonnant mais terriblement efficace.

Les crimes, parlons-en ! Ce livre nous fait vivre de nombreuses situations incongrues qui conduisent à des morts aussi étranges que sanguinaires, mais malgré cela le ton reste léger. C’est quelque chose qui m’a beaucoup surpris dans ce livre.
Dans « 77 Assassins », nous sommes aux côtés d’un légiste qui se retrouve au cœur d’une enquête judiciaire avec beaucoup de morts et des scènes de violences, et malgré cela Henri Duboc parvient à offrir à son récit une forme de légèreté avec ce côté un peu potache.

D’ordinaire je ne suis pas un grand fan de la violence et du genre enquête/policier. Mais là je dois le reconnaître qu’avec une telle plume j’en lirai des dizaines !



En conclusion

C’est étrange à dire, mais se balader dans la morgue de l’IMJ ainsi que les labos de l’INSP et de l’hôpital Larry-Boisière fut une expérience grandement agréable !

Tout est savamment équilibré pour permettre au public d’apprécier chaque scène à sa juste valeur. J’adore l’idée de ce livre, de tout ce mystère autour de la bouillie blanche et de ces morts. C’est très novateur !

On ne voit pas le temps passer avec « 77 Assassins », et en cette période particulière où les prétextes à rire et passer de bons moments se font extrêmement rares, ça fait du bien de pouvoir compter sur des livres comme celui-ci et des auteurs comme Henri Duboc.
Preuve en est, s’il en fallait une de plus, que la littérature est et restera à jamais essentielle.


Carte d’identité du livre

Titre : 77 Assassins
Auteur : Henri Duboc
Éditeur : Beta Publisher
Parution : juin 2019
ISBN : 978-2490163168
Nombre de pages : 348
Obtention : Service Presse (?)

Disponible en version papier et ebook :

Également disponible en broché et ebook chez La Fnac : livre.fnac.com

(En achetant via ces liens vous permettez au site leschroniquesdejohn.fr de survivre ! Explications sur l’onglet « Comment me soutenir ? »)


Merci à vous d’avoir lu cette nouvelle chronique, j’espère qu’elle vous aura donné envie de découvrir le livre et son auteur !
Si tel est le cas, n’hésitez pas à me le faire savoir, c’est toujours un plaisir de discuter avec vous tous 🙂

Je vous donne rendez-vous très prochainement pour une nouvelle chronique, cette fois ce sera une romance nommée « Oneiro » écrite par la jeune et prometteuse autrice Huan et publiée par la maison d’édition Humbird & Curlew.

En attendant je vous souhaite d’excellentes lectures 🙂

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