« Nom de code : C. 19 » par Jean-Claude Michot

Bonjour les amis !

Désormais grand habitué du blog, Jean-Claude Michot revient vers nous avec son nouveau thriller « Nom de code : C. 19 » !

L’auteur

Jean-Claude Michot est né en 1955 à Lyon, ville qu’il connaît bien, pour y avoir exercé le métier de chauffeur de taxi durant 20 ans. Il a été aussi commerçant disquaire à Bergerac. La musique, les voyages transpirent dans ses livres. La plupart de ses romans se situent dans la ville de Lyon, excepté « La veuve noire de Beaucharmant » dont l’action se passe en Bergeracois.

Suspense, amour, intrigues, romans noirs, tout un univers que vous pouvez découvrir dans ses romans.



Synopsis

Max aurait-il dû laisser la clé USB trouvée sur la banquette d’un taxi ? Il eût été préférable pour lui de ne pas succomber à la tentation. Les jours suivants deviendront les plus difficiles de toute son existence. Avec sa femme Estelle, handicapée, ils décideront de fuir le danger, seule solution viable dans l’immédiat.
L’organisation, opaque, tentaculaire, mettra tout en œuvre pour les retrouver. Arriveront-ils à survivre ?

L’histoire

Janvier 2020. Max, banquier sans histoire, découvre sur la banque arrière du taxi qui le ramène chez lui une innocente clé USB que la tentation et la curiosité lui intimeront de prendre. Malheureusement pour lui, le cryptage de la clé l’empêche de consulter les fichiers, il devra alors se tourner vers un ancien ami pour en découvrir le contenu. Mais voilà, nulle photo de famille ou playlist de musique. Ce que contient cette clé, c’est un plan détaillé d’une action mondiale destinée à redistribuer les cartes.

La clé est ouverte, le mal est fait. Depuis Zurich, Monsieur Stanislas commandite à Hubert Roquépine, une sorte de détective privé véreux qui ne renonce à rien pour accomplir son contrat, de tout mettre en œuvre pour récupérer la clé et éliminer les témoins avant qu’ils ne révèlent les intentions du nouvel ordre mondial et de leur projet pharaonique : répandre un virus aux quatre coins du monde pour instaurer un contrôle massif de la population par la restriction de leurs libertés.

Dès lors pris en chasse, le couple Max-Estelle se voit contraint de fuir leur logement tandis que les décès commencent à survenir autour d’eux…

Mon avis

L’auteur nous demande de prendre son œuvre comme un roman fictionnel dystopique, chose faite. Et il est vrai que le virus, qu’il se nomme « C. 19″ ou « Tartempion », ça ne change strictement rien à l’intrigue. Mais malheureusement j’ai été plutôt déçu par ce livre.

L’histoire de « Nom de code : C. 19 » est assez simple et attendue : le mec lambda tombe sur un secret qu’une grosse organisation mondiale souhaite dissimuler, et malgré qu’ils aient en face d’eux des professionnels ils parviennent tout de même à s’enfuir et s’ensuit un jeu de cache-cache pondéré par des coïncidences, comme le fait de laisser sans surveillance la cible — ce qui leur donne le temps de s’enfuir — pour plus tard retomber dessus dans une autre ville par hasard. Avec un peu de nostalgie, tout cela me rappelle les anciens films d’espionnages et de poursuites que je voyais enfant à la télé. Mais ici ça ne marche pas pour moi, ça ne m’a pas happé dans l’histoire.

Côté plume, Jean-Claude Michot a l’art de nous faire découvrir les vignobles (« Les vignes de la veuve »), voyager dans l’Inde avec « La vengeance d’Aimé » ou encore nous poser une question qui divise profondément la société avec « Les trois vies d’Albert », mais ici, dans ce thriller qui se tient principalement à huis clos, les choses sont différentes et je n’ai pas retrouvé cette magie durant ma lecture. Conséquence du sujet sans doute, qui se veut plus terre-à-terre, plus inquiétant et anxiogène pour nos personnages et donc pour son lectorat.

On suit donc ainsi les inquiétudes de Max et Estelle, leurs fuites et leurs sentiments face à ce qui se déroule dans le monde, aux prémisses d’une infection virale due à ce grand complot mondial et aux médias qui collaborent au projet. Il y a là une critique de notre société d’information et de désinformation, des manipulations faites sur les foules. Mais je n’ai, à mon grand regret, pas été emballé par l’histoire et les personnages qui se retrouvent confrontés à cela sans jamais véritablement pouvoir agir.



En conclusion

Pour ma part, cette lecture manquait de ces petites choses qui font qu’on s’attache d’ordinaire à la plume de Jean-Claude Michot et à ses personnages. Le sujet, sans doute, le contexte, certainement, font que Jean-Claude Michot nous offre ici une proposition différente. Je ne doute pas que « Nom de code : C. 19 » saura séduire son public, mais comme on dit toujours, tout ne peut pas plaire à tout le monde. Et même si quatre livres nous ont séduits, le cinquième peut ne pas remplir ce rôle… Mais la situation inverse se produit également. C’est ce qui fait la beauté de la littérature, cette diversité des sujets et de la façon de les traiter font que chacun va trouver chaussure à son pied.

En tout cas, sachez que cela ne nous arrêtera pas et que nous retrouverons très prochainement Jean-Claude Michot avec la suite de son roman « Les trois vies d’Albert » qui se nomme donc : « la quatrième vie d’Albert » !

En attendant, je vous remercie comme toujours d’avoir lu cette chronique et vous souhaite de belles aventures littéraires 🙂


Carte d’identité du livre

Titre : « Nom de code : C. 19″
Auteur : Jean-Claude Michot
Edition : autoédition
Parution : septembre 2020
nombre de pages : 80
Obtention : Service Presse (?)

Disponible en ebook et livre papier :

(En achetant via cette vignette vous permettez au site leschroniquesdejohn.fr de survivre ! Explications sur l’onglet « Comment me soutenir ? »)

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